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L’égo, c'est comme un piment jalapeño

Dernière mise à jour : il y a 13 heures



L'égo en leadership c'est un piment jalapeno

En cuisine comme en leadership, tout est une question de dosage.


Ajoute une pincée de sel, un filet d’huile d’olive, une touche d’acidité… et parfois, pour relever le tout, un peu de piquant. Le jalapeño, par exemple. Pas trop, juste assez. Celui qui éveille les papilles sans brûler le palais.

L’égo, c’est un peu pareil.


Bien dosé, il donne de la saveur à notre leadership. Il nous pousse à nous lever le matin avec ambition. À croire en nos idées, à défendre nos convictions. Il donne de la présence, de l’assurance, du feu sacré.


Mais attention. Un excès d’égo, comme un excès de piment, peut tout gâcher. Il masque les autres saveurs. Il domine la recette. Il empêche les ingrédients de collaborer en harmonie. Trop d’égo et on devient sourd aux autres, aveugle aux signaux faibles, incapable de remettre en question nos choix.


J’ai déjà confondu un jalapeño avec un simple poivron rouge en préparant un potage maison… Une petite bouchée m’a suffi pour comprendre mon erreur. On a bien ri — mais on n’a pas mangé le potage ce soir-là.


Le leadership, c’est apprendre à goûter sa recette avant de la servir. À sentir quand on en fait trop, ou pas assez. C’est cultiver la capacité à se remettre en question sans s’effacer, à oser prendre sa place sans prendre toute la place.



La juste mesure, c’est ça :


  1. Changer d’idée sans ego. Tu pensais aller à droite et tu réalises que la gauche est plus juste? Pas besoin d’en faire une affaire personnelle. La flexibilité fait de toi un.e meilleur.e leader.


  2. Connaître ta valeur, sans écraser celle des autres. Tu n’as pas besoin d’être la seule voix forte dans la pièce pour avoir de l’impact.


  3. Laisser de la place aux autres. Tu n’as pas à tout décider. Donne de l’espace à ton équipe, même si le chemin est différent du tien, ils trouveront souvent des solutions brillantes.


  4. Être fier.e de ce que tu accomplis, sans chercher l’approbation constante. L’estime de soi ne devrait pas dépendre du regard extérieur.


  5. Dire “je ne sais pas” avec autant d’aisance que “voici ma vision.” L’humilité et la clarté peuvent coexister. En fait, elles vont souvent de pair.


  6. Garder les pieds sur terre, même quand la tête déborde d’idées. L’ancrage permet de transformer la vision en action. Et d’éviter que tout parte en fumée.




Alors, la prochaine fois que vous sentez votre égo prendre toute la place dans la casserole… respirez. Goûtez. Ajustez.


Et souvenez-vous : un bon leader, comme un bon chef, connaît l’importance de la juste mesure.

 
 
 

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